Des forêts dans la ville
Pour lutter contre le phénomène d’îlots de chaleur urbains, les villes se végétalisent. Certaines voient même se développer des mini forêts qui offrent un intérêt double : déminéraliser la ville et réintroduire de la biodiversité.
Les îlots de chaleur urbains, un enjeu de résilience pour les villes :
De nombreuses villes intègrent la déminéralisation de leurs centres dans leurs PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) et leurs PLU (Plan Local d’Urbanisme) pour éviter la création d’îlots de chaleur : ces lieux où les températures augmentent particulièrement jusqu’à en devenir insoutenables dans les cas de forte chaleur. Ce phénomène déjà présent s’accentue avec la multiplication des périodes de canicule liée au dérèglement climatique. Au-delà du confort des habitants, nous parlons ici d’un véritable enjeu de santé publique et de vie sociale et économique.
Des solutions existent pour identifier ces zones sensibles et même pour concevoir des aménagements adaptés. On pense ainsi à des entreprises candidates à Crisalide éco-activités et en pleine croissance sur ces marchés : Kermap, à Rennes, évalue les politiques de végétalisation des villes et modélise les impacts climatiques des aménagements actuels ou futurs. Soleneos, à Nantes, propose des simulations numériques basées sur différents scenarii d’aménagements.
Découvrez-les dans l’annuaire Crisalide Eco-Activités !
Des zones denses en végétation :
Dans certaines villes, telles que Montpellier, des acteurs conçoivent de véritables petites forêts pour ramener de la fraîcheur mais aussi de la biodiversité.
Les contraintes sont nombreuses : diversifier les espèces et les sélectionner en fonction des particularités du territoire, les disposer selon les spécificités de chacune (exposition au soleil, protection contre le vent …). Mais les effets positifs le sont tout autant : faune et flore réintroduites, lieux de convivialité entre les habitants, zones sans pesticides, … pour une ville plus résiliente.
Une question reste en suspens : Ces zones pourront-elles perdurer dans le temps sans un travail en parallèle sur des thématiques telles que la lutte contre la pollution lumineuse, qui peut nuire au développement d’espèces animales comme végétales, la pollution sonore ou encore la baisse de la pollution atmosphérique ?
D’après www.actu-environnement.com
#végétalisation #transition #biodiversité
Marion, titulaire d’une licence d’Arabe (après une licence de Lettres Classiques) et d’un master de Sciences de l’information et de la communication, a piloté pendant 5 ans la stratégie de développement d’une petite entreprise de gobelets réutilisables. Elle a intégré le CEEI Créativ en tant que cheffe de projets en 2015.
Très impliquée dans la transition écologique, elle est engagée dans les dynamiques territoriales. Elle participe à l’émergence des projets éco-actifs, suit leur évolution et anime le réseau des différentes parties prenantes.